084 – Le Passé du Troisième

Ça s’était produit dans un café de la capitale.

Essayant en quelque sorte à passer un jour de repos, j’ai accompagné Clara quand elle est sortie.

Suivant sa quête pour acheter un livre, nous avons fait un tour autour de la librairie de la capitale impériale pour trouver un elle n’a pas encore lu, et l’après-midi est arrivé sans s’en rendre compte.

Comme d’habitude, elle avait été trop concentrée sur la tâche pour se rappeler quoi que ce soit touchant à la nourriture, donc j’ai fait un sourire amer alors que je lui ai invité à manger.

Après le repas, j’ai bu un peu de thé alors que je vérifiais le tome que Clara avait acheté.

Le titre 【Le Miracle de Remlrandt】 était écrit sur la couverture et ça couvrait les détails sur la guerre qui avait gravé le nom du Troisième et celui des Walt dans l’histoire du pays.

Pendant que je lisais, je…

(Impossible.)

Dans le monde du livre, 【Sleigh Walt】 était soi-disant un Baronnet.

Le livre lui représenté comme donnant conseil au roi.

L’époque était celle où Bahnseim avait détruit un pays appelé Remlrandt et avait grandement étendu ses terres.

Le pays avait souvent fait la guerre avec les pays avoisinants, mais ça manquait ce qu’on pouvait appeler le coup de grâce.

Et quelques petites victoires continuaient à s’empiler, et les terres du pays se sont étendues de façon plutôt simple.

Cependant, Remlrandt était aussi une grande puissance et le premier à donner autant de mal au Royaume de Bahnseim.

La raison pour laquelle le Troisième était devenu si célèbre était parce qu’il s’était sacrifié pour obtenir la victoire dans la bataille qu’il devait gagner à tout prix, mais…

[Votre majesté ! Nous devons diviser notre armée ici. Si l’ennemi envoi leur puissance sur un seul point, nos effectifs sont trop faibles ! Notre base est bien trop fragile !]

Le Roi.

[Je le sais, Sleigh. Mais si nous ne battions pas ici, le futur n’apportera rien pour le Royaume de Bahnseim. Contre cette force ennemie s’approchant, si nous n’obtenions pas une grande victoire ici, ils vont simplement continuer à nous épuiser. Notre seule option est de le jeter les dés ici !]

Le Troisième.

[Votre majesté… Je comprends. Moi, Sleigh Walt, je vais vous accompagner jusqu’à la fin.]

Et donc, même en infériorité numérique, ils ont divisé leur armée juste pour laisser l’ennemi percer leur campement et mettre en danger le quartier général.

Le Troisième encore.

[Votre majesté, veuillez-vous retirez !]

Le roi.

[Comme si je pouvais faire cela ! Avec mon épée en main, je vais les découper ici !]

Le Troisième…

[Qu’est-ce que vous insinuez !? Vous êtes un homme essentiel à Bahnseim, maintenant et pour toujours. Laissez-moi m’occuper de tout. Je vais certainement vous faire gagner du temps pour votre  retraite.]

Disant cela, le Troisième prit commande de toutes les troupes présentes pour attaquer, le Royaume de Bahnseim avait reçu le temps nécessaire, et après avoir regroupé et réorganisé, ils ont réussi à encercler et vaincre l’armée de Remlrandt.

Après avoir descendu le commandant ennemi, le roi.

[Cette victoire… elle n’aurait jamais pu se produire sans le cher Sleigh. Cet homme était vraiment un héros de Bahnseim !]

Et ainsi de suite…

Lisant le contenu à travers moi, le Troisième dit d’une voix basse.

『…C’est quoi ce foutaise ? Absolument répugnant. C’est qui au juste le bâtard qui a sorti ces âneries comme si c’était la vérité ? Me prennent-ils pour un imbécile ?』

Il semblait vraiment irrité.

Finissant de lire le livre, je tourne vers Clara.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Depuis les yeux d’un Walt, est-ce que ce livre représente la vérité ? »

Suite à sa question, le Troisième dit.

『Lyle, dit à Clara –chan que ceci est simplement cruel. Ou plutôt, si ceci était supposé être l’histoire officielle, alors aucun coup au visage ne serait suffisant pour faire pardonner cette saleté d’incompétent.』

Le Cinquième dit.

『Qu’est-ce qu’il y a ? Mise à part le dialogue, il est vrai que tu as gagné du temps pour la retraite, et a contribué grandement à la victoire, n’est-ce pas ?』

Le Troisième cria.

『Tout est faux ! Je ne pardonnerai jamais ce salaud ! Je veux dire, tout d’abord, la personne à vaincre le commandant était moi, tu sais.』

Le Quatrième dit.

『Eh ? C’est la première fois que j’entends ça…』

Le Troisième.

『Ce foutu incompétent !!』

(C’est rare pour le Troisième d’être aussi de mauvaise humeur.)

Je donne à Clara mes honnêtes impressions.

« …Le contenu est, eh bien, simplement loin de la réalité. »

« C’est faux ? Alors je serais ravie d’entendre la vérité transmise à travers la Famille Walt. La majorité des publications racontent la même histoire. »

『Dis-lui immédiatement, Lyle ! C’est maintenant l’heure que la vérité sorte !』

(Non, je ne connais que ce qui le livre raconte aussi, vous savez !)

Je tapote sur le Joyau et le laisse rouler pour montrer mon refus.

『POURQUOOOI !!』

Il semblait plutôt mécontent.

« Je ne m’y connais pas trop. Je vais me rappeler ce qu’on m’avait dit, donc est-ce que tu peux laisser un peu de temps ? »

J’ai dit cela avec un sourire amer et Clara hocha la tête.

« Je suis sûr qu’il y a des informations seulement connu par les héritiers, et quelques contenus pourraient être faux. Je vais attendre. »

Elle semblait vraiment heureuse alors qu’elle prenait le livre de la table dans sa main.

Atteignant une autre pile de romans, il semblerait qu’elle ait l’intention de tous les lire dans le café.

J’ai appelé le serveur.

« Excusez-moi, deux autres, s’il vous plaît. »

Je me suis senti mal pour ne pas avoir commandé autre chose, donc j’ai demandé pour quelques boissons.

(Bon, ceci n’est pas une mauvaise sensation. Bien plus productif que hier, au moins.)

Pensant cela, j’ai emprunté un autre livre d’elle et j’ai commencé à lire.

 

 

 

Minuit.

La personne qui m’avait entrainé dans le Joyau quand j’essayais de dormir, était le Troisième qui semblait encore irrité sur les événements d’aujourd’hui.

Je dis.

« Non, je ne pense pas que vous devez aller aussi loin. »

Là…

『Pas envie. Je n’ai absolument pas envie qu’on pense que je sois mort pour le bien de ce type ! Je vais te montrer la réalité directement, alors assure-toi de garder ça en tête !』

Son irritation corrompit son comportement habituellement calme.

Le Quatrième était aussi en train de participer dans la discussion, et il avait l’air d’être un peu fatigué.

『Bon, peut-être qu’il vaut mieux que tu vide ton sac. Ce n’est pas comme si je veux vraiment le voir.』

On dirait que le Quatrième avait quelques sentiments mitigés.

Je veux dire, la personne qui a préparé la famille pour son élévation au statut de Baron, et y avait assisté dans divers façons était le roi que Troisième détestait.

Mené par le Troisième, nous deux sommes entré dans sa chambre.

En tant que famille de Baronnet, le manoir des Walt était bien plus grand que pendant le temps du Second.

Les meubles et décorations avaient l’air luxueux, mais je doute que le Troisième se préoccuper beaucoup de ces choses, comme ils étaient peu en nombre.

Le Quatrième dit.

『Que ce nostalgique.』

Un peu énervé, le Troisième…

『Tu dis avoir aidé la Famille à nous faire monter de statut ou je ne sais quoi, mais regarde ici. Fondamentalement, la Classe Baronnet a de meilleurs prospects. Tu as pas mal de liberté et après devenir un Baron, tu dois faire des choses comme se méfier des territoires autour, et… ce n’est rien d’autre qu’un ennui, je te dis !』

On dirait que le Troisième était content que la Famille Walt ait obtenu le statut de Baron.

Marchant autour du manoir, j’ai vu des employés travaillant avec bonne humeur.

Moi…

« Durant l’époque du Premier, ou plutôt, l’époque du Second aussi… les servants, ou comment le dire, eh bien, ils donnent tous une sensation de ‘famille’. »

Le Troisième dit.

『C’est parce que nous avions accueilli des veuves et des orphelins du village, et nous leur avons donné du travail. Je déteste les choses tendus et sérieux, et ça tant que tu leur disais d’avoir l’air appliqué à chaque fois qu’un invité venait, ce n’est pas bien ça ?』

Le Quatrième dit.

『Dans mon temps, ceux qui avaient reçu une bonne éducation étaient… en y pensant, je devais les réprimander pas mal de fois.』

Quittant le manoir, une rue est venue en vue.

Il y avait un marché ouvert et les ruelles débordaient d’énergie.

Les efforts du Premier et Second commençaient finalement à porter fruit ici.

Et marchant le long de ruelles peuplées, la scène commença à changer vers un champ de bataille.

Le Troisième était en train de donner des ordres sur un cheval.

[A partir de là, nous allons retarder l’ennemi ! Il n’y a pas besoin de gagner. Bloquez-les et attendez nos renforts !]

Il criait les ordres avec une claire manque de motivation, et la façon que son équipement était accroché à son corps lui ressemblait vraiment, c’est ce que je dirais.

Les villageois que le Second avait entraînés bougeaient conformément aux ordres du Troisième.

Les chevaliers réunis autour de lui avaient l’air tous des élites.

Pendant qu’il les regardait, le Troisième avança et me dit.

『Après que ce foutu incompétent a pris le pouvoir, il a juste commencé à se battre combat après combat avec les pays voisins. C’est un mensonge que c’était nous qui se faisait attaquer. C’est parce que Bahnseim était relativement vaste, et si quelqu’un devait toucher aux terres, ça serait sûrement réglé par une brève escarmouche avec les seigneurs du coins.』

La scène changea vers une grande tente pour des discussions stratégiques.

Celui avec des cheveux roux coupé court de façon caractéristique, le roi, était assis sur sa grande chaise donnant une allure plutôt effrontée.

Le Troisième dévisagea le jeune homme et dit.

『…Cet incompétent, tu vois, après son couronnement, il a dit quelque chose de complètement idiot à propos de vouloir laisser son nom dans l’histoire. Pour une raison si insignifiante que ça, les guerres ont continué à se dérouler. Peu importe ce qu’il avait besoin de payer, il le compenserait avec le pillage et distribuerait la terre volée… C’était le genre d’homme qu’il était.』

Le roi dit.

[Nous devons accomplir une grande victoire ici et réduire le pays, qui m’a appelé un idiot, Remlrandt, en cendres ! Nous avons déjà cloué quelques petites victoires, mais je suis sûr que cette fois-ci sera une grande bataille.]

C’était une guerre où les deux armées s’élevaient à dix milles hommes.

Le Troisième se tenait au conseil, à côté du Baron qui avait le contrôle de la terre à cette époque.

Le roi.

[Nous allons diviser l’armée en cinq. Ils vont penser que notre base principale sera en sous-effectif, et quand ils vont y pénétrer, nous allons les encercler depuis tous les côtés. Réduire leur puissance ici, et le pays de Remlrandt n’aurait plus de futur ! Prenez tous ce que vous voulez comme compensation !]

Entendant cela, les nobles réunis montrèrent un grand nombre d’expressions.

Certains criaient de joie.

Certains étaient inexpressifs.

Certains étaient clairement réticents.

Le Troisième expliqua.

『S’ils prennent des soldats de leurs terres et les mènent à une bataille, ce soldats vont mourir. C’est de leur population qu’ils parlent d’ici. Ayant beaucoup est aussi un problème, mais avec tous les combats, nous étions un peu à court d’hommes. J’avais déjà vu partir des dizaines de soldats à leur mort.』

Avec seulement une centaine d’hommes à son nom, le Troisième était en train de  servir en tant que vassal à ce moment.

Il semblerait que le Baron régnait sur lui comptait sur lui, tandis qu’il demandait pour son avis.

[Sleigh, tu penses qu’on peut gagner ça ?]

[…Il est en train de célébrer trop tôt. S’ils se concentrent dans un point et réussisse à en fait prendre notre base principale, ça sera vraiment la fin pour nous. Et avec tous ces guerres qui se produisent, les soldats n’ont pas eu le temps de vraiment de s’entraîner. Il y a pas mal de seigneurs dont les hommes ne sont pas équipés convenablement.]

Après avoir entendu les présages d’échec du Troisième, le Baron dit.

[Votre majesté. C’est dangereux si nous laissions la base principale trop ouverte. Si quelque chose devait arriver, alors Bahnseim sera…]

Et le roi rit bruyamment.

[Hahaha, pour des sauvages de votre niveau ? Vous croyez vraiment qu’on va perdre, Baron ?]

Les yeux autours se réunissent  sur l’homme, et impuissamment, il…

[Non, rien de la sorte…]

Et après que la bataille ait commencé, la forteresse était affolée.

Un messager couvert de sang arriva à la porte…

[M-Même quand ils étaient encerclés, les forces ennemies ont continué dans une ligne droite vers la base principale…]

[C-C’est impossible !!]

Se tenant sur sa chaise luxueuse, le roi demanda confirmation avec le messager plusieurs fois.

[Ils ont continué pendant qu’ils étaient encerclés !? Pourquoi !? Par mon plan, ils auraient dû perdre la volonté de combattre à l’heure qu’il est…]

L’entourage était en chaos, et il savait qu’il devait prendre la retraite.

Mais l’argument arriva que l’ennemi ne ferait que de les pouchasser plus loin.

La chose la plus effrayante dans une guerre était combattre pendant une retraite.

Des tirs tirés vers l’armée fuyant.

Avec leur dos à découverts, les soldats et chevaliers seraient simplement abattus sans aucune résistance.

Le Troisième lâcha un soupir profond et se leva devant le roi.

[Hé.]

[Q-Qu’est-ce qu’il y a… toi !]

[Je suis le Baronnet Sleigh Walt… Bref, donnez juste vos ordres. Tout ceci n’est-il pas de parce que vous vous êtes dérapé pour commencer ?]

Quelle insolence envers sa majesté !

Des nobles qui ont donnés de telles opinions n’étaient pas la minorité.

Mais les regards condamnant étaient bien tombés sur sa majesté.

[Vous tous… à qui pensez-vous…]

Alors que le roi essayait de sortir ces mots, le Troisième le frappa.

(Ah, il a utilisé une Compétence ici.)

Ayant été frappa avec un coup de poing renforcé avec la Compétence du Premier, les yeux du roi devinrent larmoyant. Il s’adossa sur sa chaise précieuse et frotta son visage.

En même temps, le Troisième…

[Comme si je m’en souci. Est-ce que quelqu’un ici a juré allégeance envers un homme comme vous ? C’à quoi j’ai juré allégeance était rien d’autre que la chaise dans laquelle vous vous abaissez. J’ai juré allégeance au roi avec du pouvoir, mais je n’ai aucun souvenir de m’être dévoué à vous. Et il y en a plusieurs qui seraient ravi de prendre votre place.]

Les nobles brandirent leurs épées.

Le roi lâcha un cri aigue et ceux loyal à lui brandirent aussi leurs épées. Mais ils étaient une minorité.

Le Troisième les arrêta avec sa main.

[Les Walt vont prendre l’arrière. Eh bien, nous ne sommes qu’une dizaine ici, mais nous allons certainement gagner du temps. Baron, je vous laisse le reste.]

Là, le Baron hocha la tête.

[Très bien.]

Et le Troisième dit pendant qu’il regardait en bas vers le roi.

[La raison pour laquelle je vous suis ici est à cause de l’importance de l’autorité que vous avez hérité. Si vos périssez contre Remlrandt, alors Bahnseim sera retourné… Ecoutez bien, je ne vais pas risque ma vie pour vous. Je ne vais seulement la risquer pour mes terres. Donc est-ce que vous avez compris, mon cher roi incompétent ?]

Voyant ceci, le Troisième quitta la tente.

La scène perdit ses couleurs et je dis.

« Je suis surpris que la Famille Walt ne s’était pas fait détruire là. »

Le Quatrième avait le même avis.

『Exactement. Qui puis est, il a actuellement traité la famille correctement après cela ?』

Le Troisième dit d’un ton désintéressé.

『Bon, c’est parce que je l’ai menacé. Et si quelque chose devait arriver à mes terres après cela, je suis sûr que les nobles provençaux auraient révolté… Après avoir eu sa confiance en soi écrasé ici, il est devenu un roi plutôt facile à utiliser par les nobles féodaux et nobles impériaux. Et après avoir vaincu Remlrandt ici, nous devions aller en offensive nous-mêmes. Echanger de roi serait pénible, je crois. Peut-être que sa plus grande chance était qu’il n’est pas soudainement mort avec une ‘mort anormale’ ?』

Avant qu’ils puissent regagner leur puissance nationale, nous devrions les dominer. Cette décision dangereuse était ce que le Royaume de Bahnseim avait pris.

『Il y a pas de justice à ça. C’est juste que, combien de personnes sont mort à cause de l’autosatisfaction de cet homme ? Ah, je vais ajouter ceci, mais…』

Gigotant un peu, le Troisième expliqua.

『J’ai utilisé une Compétence pour mettre une suggestion dans sa tête. A chaque fois qu’il penserait à mettre la main sur les Walt, il commencerait à faire de cauchemars !』

Ce type est terrible.

C’était ce que j’ai pensé, mais on dirait que tout le monde autour de lui était pareil, donc je n’ai aucune idée ce que je dois dire.

Le Troisième fit une expression sérieuse.

『Nous étions déjà à nos limites. Les seuls restants avec de la motivation étaient les nobles impériaux, et ceux qui voulaient gagner quelques terres et devenir des nobles. Qui plus est, ils avaient dit que c’était l’obligation de nous nobles provençaux de sortir, et ils nous ont fait tuer comme ça.』

Le Troisième fit un sourire sombre alors qu’il racontait à propos de la grande probabilité d’une mort anormale du roi.

Pensant sur ça, peut-être c’était précisément ce coup de poing du Troisième qui avait permis à cet homme de survivre toute cette épreuve.

La scène changea, et cette fois-ci les forces des Walt étaient projetées autour.

Avec son attitude habituelle, le Troisième…

[Tranchez tout ennemi qui s’approche. Alors est-ce que quelqu’un ici souhaite mourir ?]

Je ne suis pas sûr qu’une personne soit volontaire envers de tels mots, mais un seul soldat dans la fleur de l’âge s’avança.

J’avais déjà vu ce visage auparavant.

« Ca ne serait pas celui qui avait dit du mal du Second ? »

L’homme dit au Troisième.

[…J’ai causé pas mal d’ennui à votre prédécesseur. Je doute que ceci puisse suffire pour me racheter, mais laissez-moi vous accompagner jeune maître.]

Le Troisième dit.

[Alors tu ne vas donc pas changer la façon ton tu m’adresse. Bon, peu importe… Si nous perdons ici, Bahnseim va entrer dans une bataille défensive, lentement se faire manger. Puisque nous avons fait notre part pour tout saccager, je suis sûr qu’ils ne penseront deux fois pour nous piller, et qu’adviendra-t-il au juste aux femmes et enfants.]

Là, un autre avance.

C’était un jeune chevalier.

[M-Moi aussi !]

Le Troisième donne un coup au chevalier debout avec un sourire.

[Bon, dommage pour toi ! Aucun jeune permis. Tout ceux plus jeune que moi ont du travail à faire à partir de maintenant. Ceux récemment mariés sont aussi rejetés. Je pense que je vais balancer dans les conditions, ‘toujours seul ou un enfant qui peut déjà marcher’… Parce que vous allez vraiment mourir si vous participez, vous savez.]

Quelques soldats avancèrent.

Ils avaient tous entre la fin vingtaine et début quarantaines.

Leurs nombres s’élevaient à presque quarante.

[Ouais, ça l’air d’être bon. Et nous allons partir. Je vous laisse le reste.]

Montant à cheval avec un équipement léger, il prit les armes des jeunes soldats et les distribua aux autres. Après avoir rassemblés leurs équipements, il poussa son cheval à avancer.

Les images devinrent grises et le temps s’arrête.

Le Quatrième dit.

『…C’était plutôt horrible.』

Le Troisième dit.

『Ca l’était vraiment. C’est pourquoi je déteste cet idiot incompétent. Ce n’était pas comme si nous voulions mourir, tu sais. Nous voulions tous rentrer en vie. Mais… si nous perdions ici, alors nous serions les oppresseurs. Du point de vue de l’ennemi, rien de plus que des types horribles. Nous leur avons fait les pires choses, et puis nous nous sommes plaint que nous ne voulions pas perdre.』

Le Troisième regarda vers le ciel gris et dit.

『La guerre est la pire des choses.』


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3 commentaires pour 084 – Le Passé du Troisième

  1. Blackers dit :

    merci pour le chapitre

    Aimé par 1 personne

  2. kurokagespirit dit :

    Merci pour le chapitre.
    PS:Tout d’un coup j’adore le troisième.

    Aimé par 1 personne

  3. Dark-sram dit :

    Merci pour ce chapitre =D

    Aimé par 1 personne

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